À l’issue d’un programme de 15 années dans 1 710 villages du plateau central du Burkina Faso, 20 à 30 % de la superficie ont été aménagés (cordons pierreux, de digues filtrantes, de zaï, de demi-lunes), soit 90 000 ha, 2 936 tonnes de phosphates ont été distribués pour fertiliser les sols.
Les résultats obtenus sont les suivants :
- 5 000 ha de terres improductives ont été récupérés ;
- encouragés par ce programme, les familles auraient aménagé 20 000 ha supplémentaires ;
- la production céréalière (mil et sorgho) est passée en moyenne de 400 à 500 kg/ha/an soit une augmentation des rendements de l’ordre de 25 % sur les terres aménagées dans 459 villages, soit une augmentation de 7 000 à 9 000 tonnes de la production de mil / sorgho. Or, pendant ce temps, la population de la région est passée de 2 à 3 millions de personnes ;
- la production de compost et de semences a été encouragée mais les résultats sont peu probants ;
- les solutions techniques proposées (cordons pierreux, zaï, etc.) sont toutes très exigeantes en travail. Les ménages ayant un nombre élevé de consommateurs par actif et n’étant pas en mesure de se procurer une force de travail externe restent sans doute en situation difficile.
Source : d’après l’IFAD, International Fund for agricultural development (ONU).