Adaptation des arbres à la sècheresse et à la canicule



Quand l’eau du sol vient à manquer, l’arbre régule sa consommation d’eau en fermant ses stomates : en arrêtant sa transpiration, il arrête aussi son pompage de sève et économise l’eau.
Mais, dans le même temps, il limite l’entrée de dioxyde de carbone dans les feuilles et donc l’intensité de la photosynthèse : la croissance de l’arbre va progressivement s’arrêter et si ce mécanisme se prolonge, le stockage de réserves (en amidon) va être insuffisant pour permettre à l’arbre de résister aux maladies et aux rigueurs de l’hiver et assurer un redémarrage de la croissance au printemps suivant.
En cas de stress hydrique intense et prolongé, des bulles d’air vont apparaître dans les vaisseaux conducteurs de sève des pétioles des feuilles (phénomène d’embolie) : celles-ci vont alors se dessécher et tomber, encore vertes ! Enfin, lors de fortes chaleur, la transpiration arrêtée ne permet plus le refroidissement des feuilles : ses pigments chlorophylliens vont se dégrader et la feuille va prendre des couleurs jaunes, rouges ou brunes, avant de tomber...
In fine, l’ajustage de sa surface foliaire (par la perte de ses feuilles) est pour l’arbre un moyen ultime de survie, en régulant sa consommation d’eau et son fonctionnement physiologique. Les arbres les plus affaiblis ne survivront pas à ce traitement extrême.