Modèle mathématique pour discrétiser les facteurs et calculer le risque



On considère le risque (R) comme le résultat d’un produit de facteurs qui sont l’aléa (A), la densité (D) et la vulnérabilité (V). Chaque facteur est évalué et discrétisé.


L’aléa :

Le cyclone ou le séisme sont des constantes sur l’ensemble de l’espace, ils ont une valeur égale à 2.
L’inondation a une valeur égale à 1
Le mouvement de terrain ou la falaise à recul a une valeur égale à 1
Le volcanisme a une valeur de 1 à 4 en fonction de la distance de la montagne Pelée et l’espace concerné. On retient 4 comme l’aléa volcanique le plus élevé dans l’espace nord de l’île.


La densité :

La densité des communes doit être discrétisée.
On considère que la densité (D) de 0 à 100 habitants/km2 équivaut à 1, de 100 à 200 équivaut à 2, de 200 à 300 équivaut à 3… jusqu’à 2 100 à 2 200 habitants/km2 équivaut à 22.


La vulnérabilité :

On sait que l’absence d’information de la population face aux risques majeurs aggrave les situations ; en effet celle-ci ignore parfois l’aléa dangereux, et très souvent les réactions à adopter. La culture du risque est répandue dans la population autochtone martiniquaise grâce à un système d’information et d’éducation, mais la population touristique est souvent peu informée et donc exposée. Elle contribue alors à renforcer la vulnérabilité. La répartition des touristes sur l’île peut être discrétisée. On considère que les centres qui représentent moins de 5 % des touristes ont une valeur équivalente à 1, de 5 % à 10 % équivaut à 2, plus de 10 % à 3.


Formule :

R = A x D x V


Hiérarchie des résultats :

R de 0 à 10 : très faible
R de 10 à 20 : faible
R de 20 à 30 : moyen
R de 30 à 40 : élevé
R de + de 40 : très élevé