Le fardeau du paludisme en Afrique, d’après la Banque Mondiale



Chaque année, le paludisme entraîne la mort de plus de 1,1 million de personnes, la majorité d’entre elles étant des enfants de moins de cinq ans. Plus de 80% de ces décès se produisent en Afrique subsaharienne et le poids économique annuel du paludisme est estimé à quelque 12 milliards de dollars. Selon MSF, une famille pauvre africaine peut consacrer un quart de son revenu annuel à la prévention et au traitement du paludisme.
Alors qu’il est parfaitement possible de prévenir et de guérir le paludisme avec les technologies actuellement disponibles, le taux de couverture des interventions efficaces reste tragiquement bas, surtout auprès des populations rurales et des populations les plus pauvres. Le paludisme a aussi un impact considérable sur :
- L’éducation : le paludisme est la cause principale de troubles de santé et d’absentéisme chez les enfants en âge scolaire et chez les enseignants ;
- La mortalité infantile : le paludisme est la cause principale de mortalité dans les régions affectées par l’endémie ;
- La santé maternelle : le paludisme provoque l’anémie chez les femmes enceintes et entraîne une insuffisance de poids chez les nouveau-nés ;
- la nutrition : environ la moitié des décès attribués au paludisme chez les enfants provient de l’effet combiné du paludisme et de la malnutrition. Source : d’après l’article de l’Unité de coordination et d'appui au Programme de lutte contre le Paludisme. Article extrait du magazine Les Échos de la Banque mondiale, numéro 5, juillet 2006.