La Banque mondiale et le Programme renforcé de lutte contre le paludisme en Afrique



Depuis 2005, la Banque mondiale finance avec d’autres partenaires (comme l’UNICEF, Exxon Mobil (firme multinationale américaine du pétrole), l’OMS, le Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme) le Programme renforcé de lutte contre le paludisme. Il s’agit d’un organisme international de financement mobilisant des ressources publiques (états, etc.) et privées pour la mise en œuvre de projets pour la santé, dont l’objectif est de réduire de moitié le fardeau du paludisme dans le monde d’ici 2010.
Au nombre des principaux indicateurs de résultat figureront l’augmentation de la couverture des techniques de prévention et du contrôle des vecteurs tels les moustiquaires imprégnées d’insecticides (ITNS), les pulvérisations d’insecticide à effet rémanent dans les habitations (IRS) là où elles sont nécessaires, les traitements préventifs intermittents (IPT) et l’accès au traitement rapide et efficace (y compris les ACT). Le secteur santé ne jouit pas du monopole des tentatives de contrôle du paludisme. D’autres secteurs, éducation, infrastructure, eau et assainissement par exemple, peuvent jouer un rôle important. Source : d’après l’article de l’Unité de coordination et d'appui au Programme de lutte contre le Paludisme. Article extrait du magazine "Les Échos de la Banque mondiale". Numéro 5 -Juillet 2006