La nécessité d’améliorer la situation des populations pauvres



Les populations indigènes, les paysans sans terre, les bûcherons… sont souvent confrontés à des conditions de vie difficiles : accès limité à l’éducation, aux soins, à l’eau potable…, peu de perspectives d’emplois en dehors du secteur primaire et très souvent un non-respect de leurs droits et territoires. L’absence de réforme agraire et l’expulsion des petits paysans de leurs exploitations par de grands propriétaires les obligent à défricher sans cesse de nouvelles terres qui au bout de deux ou trois ans deviennent improductives faute de techniques agricoles modernes. Même dans les zones protégées, la situation est ambiguë. Les Indiens, à la recherche de revenus, revendiquent le droit d’exploiter le bois et de cultiver leurs terres, n’hésitant pas parfois à brader leurs ressources.