Les parcs et jardins de Lyon



Dans le cadre de la politique d'embellissement de la ville et des aménagements de l'espace public, la Ville de Lyon a souhaité mettre en oeuvre un schéma directeur de végétalisation, de décoration paysagère et florale. Le Plan de végétalisation répond à plusieurs objectifs :
- embellir la ville par la mise en place d'une palette végétale propre à son identité,
- développer la diversité et la particularité des lieux en implantant des collections végétales dans la ville, notamment dans les squares, parcs et jardins,
- simplifier et organiser la maintenance autour de principes écologiques et économiques. Ce plan permet d'associer des critères de nouveauté, d'esthétique, d'économie de gestion et contribue à maintenir, mais il vise aussi améliorer la qualité de vie des habitants : le végétal embellit la ville, la rend plus respirable, plus agréable à vivre, notamment grâce aux parcs qui facilitent les rencontres. Depuis 1989, ce sont plus de 115 espaces publics à Lyon et dans ses environs qui ont été réaménagés par des concepteurs et paysagistes de renommées internationales, pour embellir la métropole et participer à son l'équilibre. L'action menée en faveur de l'aménagement des espaces publics s'intègre dans une réflexion générale sur l'urbanisme qui comprend en outre un Plan Lumière, un Plan Vert (protection des espaces naturels), un Plan Bleu (aménagement des berges et de leur environnement) et un Plan Couleur (palettes de tons retenus pour les quais et les grands ensembles). Le programme de transformation et de reconquête des espaces publics lyonnais place la ville parmi les laboratoires européens du paysage urbain. La Ville de Lyon est dotée de trois grands parcs urbains :
- le parc de la Tête d'Or dont les 105 hectares conçus sur le modèle du jardin anglais intègrent un lac de 16 hectares créé à partir d'un bras du Rhône mais aussi un parc zoologique et un jardin botanique,
- le parc des Hauteurs qui domine la ville,
- le parc du confluent à Gerland, point de départ de l'aménagement des berges du Rhône. Une piste cyclable part de ce site et remonte toute la ville jusqu'à la Cité internationale. Mais ces parcs ne doivent pas faire oublier la myriade de jardins de proximité, places, parcs et squares insérés dans l'urbanisation et destinés à valoriser des espaces de dimensions restreints, contribuant aussi à l'amélioration du cadre de vie.


L'entretien écologique et la gestion différenciée


Les trois roseraies du parc de la Tête d'Or sont gérées de façon sensiblement identique. Afin de respecter la vocation naturaliste du parc et d'offrir aux visiteurs le site le plus sain possible, un mode de gestion évolutive durable, ou de développement durable a été adopté.
Le but recherché est d'avoir une pression sur l'environnement la moins négative possible, tout en gardant aux espaces un aspect visuel irréprochable. Chaque geste horticole est raisonné en fonction de son impact à plus ou moins long terme. Une attention particulière est accordée notamment :
- aux nuisances sonores,
- à la consommation d'eau (arrosage),
- à la prévention des pollutions accidentelle (produits phytosanitaires et carburants),
- à l'utilisation très stricte et limitée des produits phytosanitaires. Source : Ville de Lyon, www.lyon.fr