Lutter contre la pollution



Mesurer et prévoir les pollutions


La surveillance de la qualité de l'air en milieu urbain est assurée par des réseaux de capteurs fixes. Ces capteurs permettent de mesurer en continu les polluants dont le suivi est réglementé : oxydes de soufre (SO2) et d'azote (NOx), poussières, ozone (O3), etc. De nouvelles techniques se sont développées pour évaluer la qualité de l'air. Dont la bio-indication, basée sur les réactions d'organismes vivants exposés à des atmosphères polluées. A ce titre, le programme Eurobionet, financé par la Commission Européenne, rassemble une dizaine de collectivités territoriales, dont le Grand Lyon.


Réduire les émissions polluantes


Plusieurs actions très significatives ont été menées depuis 1992 :
- La Zone de Protection Spéciale a été étendue à l'ensemble de l'agglomération en 1994. Elle impose aux industriels d'utiliser des combustibles à basse teneur en soufre pendant la période hivernale. Ceci a entraîné une baisse des émissions soufrées et de la pollution totale (SO2, NOx, Poussières, CO, hydrocarbures, plomb) de l'ordre de 10%.
- En 1996 et 1997, la mise en conformité (arrêté du 25 janvier 1991) des cinq fours des deux usines d'incinération des ordures ménagères du Grand Lyon (Rillieux et Gerland) a permis de diminuer considérablement les émissions de polluants (poussières -54%, plomb -65%, monoxyde de carbone -50%, mercure -85%). Le coût total de cette opération a été de 6 098 millions d'euros.
- Le Plan de Déplacements Urbains (PDU) contribue à remédier au problème de l'automobile, responsable de près 75% des émissions des principaux polluants. Il s'est fixé pour objectif de maintenir les valeurs de NO2 (dioxyde d'azote) et poussières en dessous des objectifs de qualité en tous points de l'agglomération, à l'horizon 2010. Un observatoire du PDU a été mis en place pour s'assurer que les objectifs fixés seront bien atteints à terme.
- Le renouvellement des transports en commun est engagé depuis 1995. De 1995 à 2001, le parc des trolleybus, comprenant plus de 150 véhicules, a été renouvelé. Des essais sont effectués avec des technologies plus propres dont l'aquazole. En 1999, près de 30% du kilométrage effectué en utilisant les transports en commun s'est fait avec des énergies non polluantes (électricité essentiellement, métro inclus). Ces chiffres augmentent encore avec la mise en service du tramway (depuis le 2 janvier 2001).
- Le Grand Lyon donne l'exemple. Avec près de 150 véhicules légers au GPL ou à l'électricité dans son parc automobile, il s'est engagé dans les énergies propres. Encore plus significatif, plus de 50% des poids lourds (200 véhicules) de la Direction de la Propreté fonctionnent désormais à l'aquazole. Il est prévu de l'étendre à l'intégralité du parc des poids lourds à court terme. Source : d'après grandlyon.com