Une révolution dans les habitudes et les esprits qui s’accompagne d’un complet remaniement de la manière de vivre les modes de déplacement, voilà l’ambition du Plan de Déplacements Urbains élaboré en 2002 par le Syndicat Mixte des Transports en Commun (SMTC) et qui va s’appliquer d’ici à 2010 aux 22 communes de l’agglomération clermontoise. Avec une préoccupation majeure, la qualité de vie. Et celle-ci ne peut s’améliorer que si l’on réussit à réconcilier des impératifs divers :
- moderniser les modes de déplacement en tenant compte des flux de circulation habituels ;
- respecter l’environnement ;
- prendre en compte la nécessité actuelle de gagner du temps ;
- rendre plus attrayants les centres villes…
Le tramway est l’élément majeur de cette grande phase de mutation. C’est l’armature d’une politique ambitieuse et volontaire. Elle contribue à maîtriser la circulation automobile dans les centres, redistribuer l’espace urbain en faveur des transports moins polluants, améliorer la desserte entre les centres villes et leur périphérie en jouant sur une offre plus pertinente des transports collectifs (plus de fluidité, d’intensité…), rendre les rues aux piétons et aux deux roues, apporter un lien entre les quartiers…
(…) Si on élargit le focus, il est aussi prévu de créer de nouveaux arrêts SNCF. Un maillage cohérent et organisé entre différents modes de transport tramway, bus, autocar, taxi… est indispensable au développement d’une intermodalité efficace. Proposer une offre de transport diversifiée et complète a pour enjeu l’amélioration de la mobilité et de tous les déplacements au cœur de notre territoire. Une révolution que tout cela ? Plutôt la volonté d’inscrire l’agglomération dans la logique du développement durable.
Article extrait de Tram magazine, n°3, mars 2005.