Les corridors écologiques



Les corridors écologiques sont des zones de passages privilégiés des animaux qui cherchent à assurer leurs besoins vitaux, par exemple aller vers une zone de nourriture, de repos, de reproduction.


Approches environnementales


Ce sont des zones de circulation et d’échanges entre différents biotopes.
Ils créent des conditions favorables pour :
- la recherche de nourriture
- la reproduction, en facilitant la rencontre entre partenaires sexuels, mais permet aussi un brassage de gènes qui contribue à la diversité génétique des populations. Les images (avion, satellite) de jour permettent de localiser les liens entre zones d’intérêts écologiques forts, exemple des zones humides, étangs, mares, fossés, reliés par des haies bocagères ou des cours d’eau. Les images de nuit permettent de décrire l'environnement nocturne (les zones de pollution lumineuse), un corridor biologique devrait toujours être un « corridor d’obscurité », car ils sont surtout utilisés la nuit par la plupart des espèces.


Approches géographiques


Les SIG (Systèmes d’Information Géographiques) permettent de visualiser les barrières induites par un aménagement du territoire. Exemples d’infrastructures : des routes, des autoroutes, des voies ferrées et TGV, des canaux, des barrages, des lignes hautes tensions sur les corridors de migration (électrocutions d’oiseaux), de la pollution lumineuse… Les autoroutes et voies de TGV sont protégées par de hautes clôtures et induisent des blessures et une forte mortalité animale par collision avec des véhicules. Ce croisement de données permettra de hiérarchiser et de placer les passages le plus judicieusement possible, pour satisfaire les intérêts de l’aménageur et ceux de l’environnement et s’inscrire ainsi dans une démarche de développement durable.