L’impact des gaz à effet de serre en zone de montagne



L’impact du changement climatique aurait un caractère particulier en zone de montagne. Dans les Alpes occidentales, l’élévation de température pourrait être plus forte que la hausse moyenne prévue pour la France. L’évolution des glaciers et du permafrost montre une tendance récente au réchauffement en dehors des marges de variation naturelle de l’holocène.
La réduction de la couverture neigeuse accroîtra la sécheresse estivale et le risque d’incendies. L’accroissement de la moyenne des précipitations et l’augmentation des précipitations de forte intensité d’une part, la déstabilisation des pentes liée à une dégradation du permafrost d’autre part, devraient accroître les risques de glissements de terrain, de flux de boue, de chutes de rochers. La flore alpine serait affectée de manière complexe. En se plaçant dans l’hypothèse d’une possibilité de migration en altitude en réponse à l’élévation de température, les plantes d’étages alpin et nival verraient leur aire réduite, alors que ce sont ces étages qui contiennent la majeure partie des endémiques de la flore alpine. L’évolution pourrait être plutôt favorable pour les forêts de mélèzes les plus élevées en altitude et défavorable à celles des Alpes méditerranéennes. Source : http://www.clean-auto.com/article.php3?id_article=437