Contribution des activités Air France

aux émissions gazeuses à basse altitude à Roissy



Une plate forme aéroportuaire génère, en plus des émissions directes liées au trafic aérien, d’autres émissions en relation avec le fonctionnement même de l’aéroport et les activités industrielles annexes. L’activité dominante reste cependant le transport, qu’il soit routier ou aérien. On peut évaluer qu’à l’intérieur du périmètre d’un aéroport comme Roissy, le trafic aérien, et en particulier les mouvements à basse altitude lors des décollages et des atterrissages, représente 68% des émissions d’oxyde d’azote. Il faut y ajouter 4% dus à l’utilisation de moteurs auxiliaires de puissance des avions (APU), nécessaires pour la montée en puissance au moment du décollage, mais aussi pour la climatisation des cabines lors de situations météorologiques défavorables. Le reste provient des activités au sol, en particulier tout ce qui concerne le fonctionnement de l’aéroport, comme les déplacements des camions de ravitaillement, des engins de levage, des escaliers mobiles (environ 10%), la production d’énergie (2%), et bien sûr tout le trafic routier lié aux trajets professionnels quotidiens des personnels de l’aéroport et à l’acheminement des passagers vers l’aérogare (16%). Source : Adapté d’après Air France, à partir d’un document trouvé sur http://www.ufcna.net/AF-Rap-pollution-2003.pdf