Des parcs nationaux redynamisés par le développement durable



A la suite de la Conférence de Rio de Janeiro en 1992, le Sénégal s’est doté en 1997 d’un « Plan National d’Action pour l’Environnement » qui a donné un nouvel essor aux six parcs nationaux :
- Parc du Djouj (cinquième réserve d’oiseaux au monde),
- Parc du Niokolo-Koba (plus de 350 espèces d’oiseaux, 80 espèces de mammifères comme les lions et les léopards)
- Parc national de Basse-Casamance (forêt la plus dense du pays qui abrite de nombreux hippopotames, panthères, servals, singes et reptiles)
- Parc national du Siné-Saloum (terre d’asile pour des millions d’oiseaux de 73 000 hectares composés de milliers d’îles et d’îlots séparés par des bras d’eaux saumâtres serpentant dans la mangrove)
- Parc national de la Langue de Barbarie
- Parc national de la Madeleine (parc marin) Si, à l’origine la préoccupation était la lutte contre le braconnage, leur ambition est depuis 1997 de contribuer à un développement touristique harmonieux en associant les populations locales (gestion, emplois, revenus).
Cette politique est favorisée par la coopération avec des ONG, avec des Etats comme la France (équipements, formation, planification, gestion participative, micro-projets...). Mais elle est surtout le fait du gouvernement sénégalais et de l’Unesco qui a classé plusieurs parcs comme Patrimoine Mondial de l’Humanité.