L’action de l’association Oxfam international au Kenya



Dans la communauté Hullaw du petit village de Golja, (…) le gros projet a été la construction de digues et de canaux pour contrer le manque d'eau dans la région. Oxfam-Québec a fourni les outils, l'encadrement et de l'eau pour la consommation en attendant la fin des travaux. (…)
Avant, les femmes marchaient 7 à 8 heures par jour pour chercher de l'eau dans la brousse. Maintenant, l'eau est à 10 minutes du village. C'est autant de temps gagné. Ça permet aux femmes de se consacrer à la production et ainsi contribuer à la vie économique du village (en fabriquant des paniers, par exemple). (…) Un des autres impacts importants du projet est l'accroissement de la sécurité pour les femmes, avant aux prises avec les risques d'attaque, de viol, d'animaux sauvages… reliés aux longues marches quotidiennes.
L'impact sur l'organisation de la communauté Hullaw est aussi très important. Avant, ils vivaient un nomadisme forcé. Tous les 7 mois en moyenne, ils devaient changer de secteur par manque d'eau. Aujourd'hui, avec un réservoir, quand les autres ressources sont asséchées, ils peuvent finir la saison grâce aux réserves. Ils peuvent même vendre l'eau à d'autres communautés pas encore équipées et s'assurer un fond de réserve. La communauté commence ainsi à se doter de structures organisationnelles. (…)
Dans un village du district de Mandera, des femmes s'y sont organisées en coopératives. Avant, elles devaient louer des pompes d'irrigation. Aujourd'hui, Oxfam-Québec leur a offert une pompe. Elles l'utilisent à des fins personnelles, mais elles la louent également à d'autres. Avec les bénéfices, elles peuvent désormais scolariser les enfants. En effet, si le primaire est gratuit, ce n'est pas le cas du secondaire. (…) Source : http://www.oxfam.org/fr/programs/development/ceafrica/eau_kenya.htm