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Encadrer les emballages


35% du volume de nos poubelles, c'est ce que représentent les emballages. Dosettes individuelles, suremballages, outils et accessoires "jetables", les industriels du secteur sont régulièrement accusés d'être responsables de l'augmentation du volume des déchets. Pour réagir, toutes sortes "d'emballages écologiques" ont vu le jour. Mais sans règles communes pour juger de l'impact environnemental d'un emballage, les efforts sont dispersés.

Aujourd'hui, si un industriel calcule combien de CO2 émet la fabrication de son emballage, un autre calcule son impact écologique avec un outil créé en interne, selon ses critères propres...

On le sait pourtant, plusieurs indices sont à prendre en compte pour évaluer la valeur écologique d'un emballage : la consommation d'énergie lors de sa production, le temps de transport, la nocivité lors de la destruction ou du recyclage. Mais la mesure de tous ces éléments est loin d'être simple. Ainsi certains nouveaux produits présentés comme écologiques ne le sont pas forcément sur toute leur durée de vie. C'est le cas des bioplastiques. 40 % à 100 % de la matière nécessaire à leur production provient de sources végétales (maïs, amidon de pomme de terre), ce qui diminue sensiblement les besoins en pétrole. Mais leur fin de vie est souvent beaucoup moins respectueuse de l'environnement. "Il n'y a pas les filières nécessaires pour traiter ces déchets", souligne ainsi Hélène Bourges, du Centre national d'information indépendante sur les déchets (Cniid).

L'agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) a été chargée de mettre un peu d'ordre dans ces évaluations. D'ici à 2011, un "affichage environnemental" qui détaille l'impact global sur l'environnement de chaque produit, et donc de son emballage, sera rendu obligatoire. L'agence a déjà publié des règles générales, mais les conditions précises sont encore en cours de définition. "On est dans une époque charnière", confie Christine Cros, la chef du département écoconception et consommation durable au sein de l'Ademe, pour justifier la désorganisation actuelle. "Ce qui est sûr c'est qu'il n'y a pas de meilleur outil que les analyses de cycle de vie (ACV), mais elles sont trop complexes et trop chères pour être rendues obligatoires." Les ACV mesurent l'impact global d'un produit sur l'environnement de sa création à sa destruction ou son recyclage. Pour l'instant, seules quelques grandes entreprises peuvent se les offrir.

L'Ademe travaille donc actuellement à définir une méthodologie d'analyse allégée, en collaboration avec d'autres pays européens et la Commission européenne. En attendant, l'organisme a mis en place sur son site un logiciel, encore incomplet, pour calculer les bilans produits partiels. Pour les consommateurs, la seule solution reste donc pour l'instant de se fier à certains labels sûrs, comme NF Environnement, AB ou l'écolabel européen Fleur, et naturellement de préférer les produits en vrac ou empaquetés en gros.




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Ethanol et agro-carburants dans le rouge


À l'occasion de la première conférence internationale sur les biocombustibles qui s'est tenue à Sao Paulo du lundi 17 au vendredi 21 novembre, état des lieux sur la production des agro-carburants sur fond de crise financière.

Deuxième producteur mondial d'éthanol, le Brésil souhaite imposer son agro-carburant sur le marché international comme une matière première énergétique verte. Les autorités, qui vantent les mérites de cette énergie renouvelable, espéraient que cette conférence pourrait légitimer leur éthanol devant près de 2000 experts et responsables politiques.

Mais en période de crise, et donc de pétrole moins cher, l'intérêt pour les agro-carburants semble retomber. Le président Lula n'a ni ouvert ni clôturé les débats comme prévu. Marcos Jank, de la puissante Union brésilienne des industries de canne à sucre, estime que la moitié seulement des 200 groupes économiques du sucre au Brésil survivra à la tourmente."Nous allons demander au gouvernement de nous aider à traverser ce moment difficile", a-t-il concédé.
La crise n'est pas le seul élément qui affecte les perspectives de l'éthanol. Une centaine de représentants de mouvements sociaux brésiliens et étrangers ont ainsi dressé une liste des impacts négatifs de la canne à sucre, et notamment le risques entraînés par la monoculture. Dans une déclaration remise aux responsables de la conférence, ces organisations soulignent notamment les menaces à la sécurité alimentaire mondiale, la production industrielle des agro-carburants entrant en concurrence avec les sols et l'eau destinés à l'agriculture vivrière.
"Les premiers signes du recul des aliments se notent déjà au Brésil", affirme Jean Marc von der Weid, spécialiste de l'agriculture familiale. Il donne en exemple l'Etat de Sao Paulo, où se concentrent deux tiers de la production d'éthanol : la progression de la canne, entre 1990 et 2003, a fait reculer d'autant les surfaces de maïs, haricot noir, riz, blé, orangers, café et coton. La canne repousse la frontière agricole vers l'Amazonie et inquiète les écologistes. Ils s'étonnent que le gouvernement n'ait toujours pas divulgué la carte délimitant les zones interdites aux plantations de canne à sucre, pour protéger la forêt tropicale.
"Il y a un an, nos critiques étaient à peine écoutées, remarquait l'une des intervenantes du séminaire, Fatima Melo, de l'ONG Fase. Mais la crise démontre que le rythme de consommation d'énergie ne peut être soutenu, et que nous ne devons pas devenir le grenier d'agro-carburants des consommateurs européens ou américains."




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SEMD 2009 : le salon des éco-innovations


Après le succès du lancement du Salon de l'Environnement et des Métiers Durables en juin dernier – 7 112 visiteurs, 133 partenaires et exposants, 17 conférences plénières, 30 ateliers workshop – le SEMD organise sa 2ème édition les 17, 18 et 19 juin 2009, au Musée de l’Homme à Paris.

Concept unique et acteurs ciblés (exposants, conférenciers, journalistes) sont les maîtres mots de ces 3 journées strictement réservées aux professionnels, ponctuées par un cycle de conférences pointues et d’actualité.

Au cœur de la capitale, dans le cadre hautement symbolique du Musée de l’Homme, le SEMD fait de l’éco-innovation la pierre angulaire de sa prochaine édition. Rassemblement d’experts issus des secteurs clés du BTP, des transports, des déchets, de l’eau, de l’énergie, de l’agriculture, de la chimie et des services, le SEMD a pour vocation d’apporter aux décideurs de tous les horizons, des solutions à forte valeur ajoutée.

Parallèlement aux préoccupations nationales et européennes, le SEMD place le BTP au centre de ses thématiques environnementales. Deuxième secteur le plus émetteur de CO2 en France, le BTP est emblématique par sa capacité à pouvoir intégrer rapidement un grand nombre d’éco-solutions : des coûts d’investissement largement couverts par les économies réalisées à court, moyen et long terme. Parce que la promesse de retour sur investissement est tout aussi importante que le devoir de responsabilité citoyenne, la restauration de l’environnement nécessite des solutions préventives et curatives. Le SEMD en dresse un panorama qualitatif et vous présente les meilleures technologies, innovations et conseils, avec pour mot d’ordre « l’ Eco-innovation au service de l’Homme et son Environnement ».

Pour en savoir plus, www.semd.fr




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Les études de cas, accessibles sur inscription, ont été soutenues par
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La récré

Casden | L'économie sociale et solidaire

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